jeudi 19 janvier 2017

DIÉTE DETOXIQUANTE AU RIZ COMPLET


ATTENTION… IL Y A RIZ ET RIZ 


LE RIZ, UN REMÈDE OUBLIÉ…








La Chine reste le plus grand producteur de riz au monde. L'Empire du Milieu récolte plus de 200 millions de tonnes de riz par an, dont une bonne part est exportée dans le monde entier. Pourtant, les cuisiniers et consommateurs doivent se montrer prudents : non seulement, cet aliment contient des pesticides utilisés dans l'agriculture chinoise, mais selon le journal The Korea Times, le riz peut également être fabriqué de façon artificielle.

La fécule de pomme de terre est mélangée avec du plastique (de la résine synthétique, par exemple) et prend ensuite la forme d'un grain de riz. Les grains sont ensuite cuits à la vapeur avec un arôme de riz typique. Les médecins tirent la sonnette d'alarme contre la consommation de ce produit artificiel : trois portions pleines contiendraient apparemment autant de plastique qu'un petit sachet en plastique ! 

Le pire est que vous ne pouvez pas savoir si le riz que vous achetez régulièrement comporte en totalité ou en partie, du riz synthétique.

Voici quatre tests simples par lesquels vous pourrez savoir si votre riz est naturel ou du plastique :

Le test de l'eau

Versez une cuillère à soupe de riz cru dans un verre rempli d'eau froide et mélangez vigoureusement. Si le riz tombe au fond du verre, tout va bien ; si au contraire il flotte à la surface, soyez vigilants, car il contient sûrement du plastique. 

Le test du feu

À l'aide d'un briquet, brûlez une poignée de riz. Si ce dernier prend feu et dégage une odeur de plastique brûlé, vous savez quoi faire ! Ne le mangez surtout pas !

Le test du mortier et du pilon

Lorsque vous moulez quelques grains de riz avec un mortier et pilon, la poudre doit être bien blanche. Pour le riz artificiel, vous apercevrez une décoloration jaune à la place.

Le test de moisissure

Si vous voulez être sûr que vous ne risquez rien avec votre riz cuit, mettez-en une petite quantité dans un Tupperware et laissez-le dans un endroit chaud. Dans quelques jours, de la moisissure devra apparaître, sinon c'est que votre riz est artificiel.

Ah, ces Chinois !... Il serait intéressant de savoir si ce riz est fourni aux Chinois ou s’il est réservé à l’exportation.

Mais cet épisode du riz chinois ne doit pas nous détourner du vrai riz dont les propriétés nutritives sont exceptionnelles.

Le riz est un aliment universel (s'il est complet ou au moins semi-complet)

Le riz est l'aliment de base de plusieurs milliards de personnes à travers le monde. Il renferme la plupart des éléments vitaux indispensables à notre santé. Il est dépourvu de gluten, ce qui est un avantage pour ceux qui y sont plus ou moins allergiques. Il se dit qu’il existe plus de 40000 variétés de riz différentes selon certaines sources et 70000 selon d’autres. C'est sous la forme de grains complets que l'on peut le qualifier d'aliment par excellence, car l'assise protéique et surtout le germe renferment tous les précieux éléments vitaux, sous forme de fibres, de glucides complexes, de vitamines essentielles (surtout du groupe B), et de minéraux. 

Le son de riz qui est issu de l’enveloppe du grain, concentre donc la plupart des nutriments vitaux intéressants – dommage qu’il nuise à la conservation des grains. Hélas, l’intérieur des grains est essentiellement de l’amidon ; c’est pour cela que le riz blanc (décortiqué) présente une valeur nutritive médiocre, et peut entraîner des dégâts considérables par carences parmi les populations soumises à cette alimentation majoritaire.

Quels riz choisir ?

Le riz blanc : Il est totalement débarrassé du germe et du son. Ce riz totalement décortiqué est même poli ce qui le prive de la plupart de ses éléments nutritifs. D'une façon générale, le riz blanc est plus consommé que le riz complet ou le riz brun, car les consommateurs préfèrent son goût et sa couleur, ce qui n’est pas trop important à condition qu’il ne soit utilisé que comme accompagnement à la place du pain.

Le riz étuvé (précuit) : Il est cuit sous vide avec son enveloppe, puis décortiqué et séché après cuisson. Ce traitement le rend très facile à cuire, et permettrait de préserver en partie les nutriments, car paraît-il, ils migrent au cœur du riz durant le processus d'étuvage... 

Le riz complet et semi-complet, bio de préférence, est la seule forme noble méritant le label d’aliment de base.

C’est un aliment (presque) complet pour l’apport protéinique. 
Oui, je dis « presque », car si le riz complet apporte les 12 acides aminés essentiels (arginine, histidine, lysine, tryptophane, phénylalanine, tyrosine, leucine, isoleucine, thréonine, méthionine, cystine, valine) nécessaires à la synthèse des protéines, surtout pour la croissance des organismes jeunes, mais aussi pour l’entretien à l'état adulte, il lui manque toutefois un élément pour pouvoir assembler le lego de cette synthèse protéinique. C’est pour cela qu’il doit obligatoirement être toujours associé à l’une ou l’autre des légumineuses qui apporteront ce complément indispensable. 


Le top : le riz sauvage

Le riz sauvage a une origine botanique différente de celle des autres types de riz. En effet, ce n’est pas exactement une variété de riz, mais plutôt la graine d’une plante graminée aquatique. Trouvé aux États-Unis et au Canada, le riz sauvage fait partie de l’alimentation amérindienne depuis plusieurs siècles. Sa couleur très foncée et sa saveur rappelant légèrement la noisette en font un aliment intéressant pour apporter variété et originalité à notre assiette.

Le riz sauvage est riche en : phosphore, magnésium, fer, zinc, manganèse, cuivre, vitamine B2, vitamine B3, vitamine B6, vitamine B9.

Protéines. Selon le Fichier canadien sur les éléments nutritifs, une portion de 125 ml de riz sauvage cuit contient 3,5 g de protéines, contre environ 2,5 g en moyenne pour les autres types de riz. De plus, le riz sauvage contient presque deux fois plus de lysine que les autres types de riz, qu’ils soient blancs ou bruns.

Fibres alimentaires. Le riz sauvage canadien a un contenu plus élevé en fibres alimentaires que le riz blanc : une portion de 125 ml de riz sauvage cuit contient 1,6 g de fibres alimentaires, soit jusqu’à quatre fois plus que certains riz blancs (0,4 g). Le riz sauvage a ainsi un contenu en fibres équivalent à celui du riz brun. On sait qu’une alimentation riche en fibres variées peut contribuer à maintenir une fonction intestinale adéquate, diminuer le risque de cancer du côlon, ainsi que normaliser les taux sanguins de cholestérol, de glucose et d’insuline.

Pour s’assurer que l’on a affaire à du riz véritablement sauvage, vérifier que l’emballage comporte l’une ou l’autre des mentions suivantes : lake wild rice, hand-picked wild rice, hand-harvested wild rice (riz sauvage de lac, riz sauvage ramassé ou récolté à la main).

Cuisson du riz sauvage

Rincer le riz à l’eau courante avant de le cuire. Calculer environ une tasse de riz pour trois tasses d’eau. On pourra le cuire sur la cuisinière ou dans un four réglé à 175° C. La cuisson prend de 30 à 60 minutes selon la variété, mais on calcule habituellement 45 à 50 minutes sur la cuisinière et une heure au four. Les grains devraient être fendus et montrer un cœur blanc, mais ne devraient pas être recourbés (signe qu’ils sont trop cuits). Si nécessaire, égoutter le riz en fin de cuisson.

Le « bon riz », un ami des reins

De nombreux aliments produisent, lors du métabolisme, des déchets (dont certains, comme les purines, sont toxiques). L'organisme doit les éliminer au prix de grosses sollicitations sur les organes tels que le foie et les reins. Or, fait rare en alimentation, le riz ne contient aucune purine.

Un ami des artères

La couche externe du riz complet est un des rares aliments à contenir une substance complexe, le gamma-oryzanol, dont il est prouvé qu'elle freine la production de cholestérol par le foie. Le riz complet est donc un aliment de choix pour abaisser le taux de cholestérol. 

Un ami de l’intestin

Les fibres du riz complet appartiennent à la catégorie des fibres insolubles qui jouent un rôle d'éponge dans l'intestin, absorbant de grandes quantités d'eau. Cela aide à rendre les selles plus volumineuses et plus humides, ce qui en facilite l'excrétion. Cela permet également au bol fécal de traverser plus rapidement le côlon, si bien que les substances nocives qu'il contient ont moins le temps pour endommager les cellules. Par sa richesse en fibres et en vitamines du groupe B, qui participent à l'assimilation des sucres dans le sang, le riz complet convient particulièrement aux diabétiques.

La diète au riz du Dr Kempner

En 1934, alors qu'il était médecin au Duke Hospital, le Dr Walter Kempner créa une diète pour les patients présentant une hypertension artérielle élevée et souffrant de maladies rénales. Cette diète à base de riz se révéla tellement efficace, non seulement pour traiter ces maladies, mais également pour perdre du poids et retrouver santé et vitalité, qu'elle devint rapidement célèbre et attira de très nombreux patients à sa clinique, dont de nombreuses personnalités.

Ainsi, le Dr Kempner à mené des recherches et publié les résultats révolutionnaires obtenus par ce régime, et répertoriés ci-dessous : 

Affections rénales,
Apnée du sommeil,
Cholestérolémie,
Diabète,
Hypertension,
Insuffisance cardiaque congestive,
Maladies cardiovasculaires,
Œdèmes,
Psoriasis,
Raideurs articulaires associées à l'arthrite.

Mais ce qui contribua probablement le plus à son énorme popularité, est sa faculté à faire perdre du poids ! Il se retira en 1992 et il est décédé en 1997 à l'âge de 95 ans.


NOTA : Ce régime rejoint le régime n° 7 de Georges Oshawa, le fondateur de la macrobiotique, qui a permis des milliers de guérisons, y compris de nombreux cancers de type Yin.



Michel Dogna 19 janvier 2017



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Le régime Ohsawa N°. 7 


La diète détoxiquante aux céréales.









TOUT CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR SUR LA DIÉTE CÉRÉALIENNE.

 L’alimentation macrobiotique est extraordinairement efficace, elle guérit ou améliore la plupart des maladies physiologiques, même celles prétendues incurables. (Arthrite - asthme - athérosclérose - cancers - cystite - diabète - eczéma - cholestérol - épilepsie - goutte - hypertension - hypotension - obésité - anorexie - parkinson - psoriasis - migraine - rhumatisme - rhume - sinusite - sclérose en plaques - zona, etc.) et psychologique (dépression - neurasthénie - autisme - paranoïa - schizophrénie) et bien entendu également pour rester en forme et conserver une parfaite santé jusqu'à un âge avancé.

Pourquoi ?

  • Le résultat de tout ce que nous absorbons se retrouve dans le sang.
  • L’alimentation macrobiotique purifie le sang en 10 jours.
  • Un sang propre nettoie les toxines accumulées en 30 jours.
  • Les organes se régénèrent en 90 jours, le corps dans sa totalité en 1 année.

Si vous désirez véritablement tester l'efficacité de la macrobiotique, alors essayez le régime N° 7 durant 10 jours. Vous serez transportés dans un autre monde, celui de la santé physique, mentale et spirituelle.

C'est tout simple :
Consommer à chaque repas uniquement des céréales biologiques complètes ou mi-complètes en grains entiers. Au moins 50 % de ces céréales doivent être du riz complet.
Boire le moins possible – Mastiquer le plus possible. C’est comme un jeûne, mais sans la faim.

Mettons-y quand même quelques restrictions. 

À condition d’être mené correctement et d’en connaitre les limites.
Il peut également être dangereux, entrepris sans précaution, selon le principe macrobiotique « Plus grande la face, plus grand le dos ».
  • Contre-indications : Personne trop maigre ou anorexique - malades sous thérapie médicamenteuse - Sang trop épais - Sclérose des capillaires sanguins - Anémie pernicieuse - Les personnes ayant subi une greffe d’organe - Diverticulose intestinale.
Ce n’est pas une fin en soi. Il doit marquer le début d’un profond changement de mode de vie, et de vos habitudes alimentaires selon les principes universels macrobiotiques, sinon vous retomberez irrémédiablement malades et désespérés.

10 jours pas plus, vous pourrez toujours recommencer de temps en temps lorsque vous en ressentirez la nécessité. Ensuite pour continuer sur la voie de la guérison vous devez impérativement poursuivre avec l’alimentation standard macrobiotique telle que nous l’enseignons dans nos livres et dans les séminaires d’études.

Voilà quelques informations complémentaires, qui devraient faciliter la cure.

Premier cas, vous pratiquez déjà l’alimentation macrobiotique, plus ou moins bien, depuis plus ou moins longtemps, avec des écarts et des erreurs, mais vous en connaissez les principes de base. 

Précédez le début de la cure de quelques jours sans écart, sans produits animaux, sans dessert, sans crudité. Uniquement l’assiette standard végétalienne : céréale - légumineuses - légume - algues. Boisson thé de trois ans, bouillon miso et eau de source.
Second cas, vous êtes totalement ignorant des principes macrobiotiques.

Ne faites pas n’importe quoi… renseignez-vous un minimum sur la philosophie pratique macrobiotique avant de vous lancer dans cette aventure surtout si vous êtes atteint d’une grave maladie. Commencez par manger végétarien pendant une semaine, sans aucun produit industriel, n’y boissons sucrées, n’y produits laitiers.

Cela demande quand même une certaine force de caractère et la capacité de se priver durant un certain temps de tous ces plaisirs gustatifs : de café, de sucre, de laitage, de viande, de chocolat, d’alcool, etc. 

Dans tous les cas, les 3 premiers jours sont assez pénibles mentalement, occupez-vous l’esprit et soyez actif.
Ça y est… vous êtes prêt, psychiquement, physiquement et pratiquement, alors allons-y.

Pourquoi une monodiète aux céréales ?
Pour autant que les céréales soient complètes et biologiques, leur valeur nutritive est la mieux équilibrée parmi tous les aliments. Mais ce qui en fait l’aliment idéal pour une monodiète c’est que les céréales contiennent très peu de déchets, connus sous le nom de purines comme l’acide urique, la xanthine et la caféine, qui sont de véritables poisons pour l’organisme.

Voici les dosages comparatifs de purines en mg./100gr. dans quelques aliments :
Viande = 1500 – Anchois = 500 – Poissons = 150 – Café = 1000 – Cacao = 2200 – Thé = 2800 – Pains = 50 – Carottes = 5 – Riz = 0

Comme vous pouvez le constater, le riz ne contient aucune purine, c’est la raison pour laquelle en macrobiotique le riz est la céréale de la détoxication et par conséquent la céréale de la guérison. En cas de problème, revenez toujours au riz et aux autres céréales, qui ne contiennent pas ou peu de toxine, et qui sont malgré tout très énergétiques.

Précaution : Le riz a un grand pouvoir de nettoyage de l’organisme, les toxines ainsi libérées sont véhiculées par le sang avant d’être éliminées par le système excrétoire. Il est facile de comprendre qu’en cas de forte accumulation, cette brusque diffusion de déchets dans tout le corps, peut causer des phénomènes d’élimination qui sont l’équivalent d’une mini intoxication. (diarrhée, constipation, migraines, accès de faiblesse)

Pour les macrobiotiques et les végétariens il n’y a en général pas de problème, pour les carnivores et les personnes malades il est préférable de suivre quelque temps le régime macrobiotique standard avant de se lancer. Cela dit après les précautions d’usage et en faisant preuve d’un minimum de bon sens, tout le monde devrait faire l’essai d'une monodiète de céréales. Soit sous le contrôle d’un praticien macrobiotique si c’est pour raison de santé, soit à titre personnel en tant qu’exercice de la volonté ou d’expérience spirituelle.

Il existe plusieurs variantes de diète de céréale, suivant le but et l’action recherchés.

Si on veut tirer la plus grande efficacité d’une telle diète la première chose à faire, c’est de choisir celles qui convient le mieux en fonction de la condition physique et psychique du moment. La seconde qui a une grande importance c’est de se préparer mentalement et physiologiquement pour décider du meilleur moment, jour, mois, saison, pour commencer. On composera son régime selon ses besoins, sachant que chaque céréale à une action spécifique. La céréale principale dans certaines circonstances peut être accompagnée par une autre céréale secondaire ou par un spécifique qui renforcera et complétera l’action. 

Pour les personnes intolérantes au gluten, n’utilisez pas le blé, l’orge, l’avoine, le seigle, l’épeautre, le kamut et le tritical. Les céréales suivantes ne posent pas de problème : le riz - le riz sauvage - le maïs - le millet - le quinoa - le sarrasin - le kacha - les larmes de job (Hato Mugi) - l’amarante - le sorgho.

Action spécifique des aliments.
Le riz est un puissant détoxiquant du sang, nettoie les tissus en profondeurs.
Le sarrasin et très énergétique, bon pour les personnes affaiblies et frileuses.
L’orge a une action calmante sur le système nerveux.
Le millet renforce le système osseux, en cas de décalcification.
Avoine : stimulant musculaire et nerveux, mais échauffant.
Maïs : en cas de morosité, de tristesse, de déprime.
Umeboshi : système digestif, estomac, foie.
Gomasio : désacidifie le sang et renforce les intestins.
Miso : puissant fortifiant yang. Neutralise les produits chimiques et les radiations.
Tamari : fortifie le cœur. Névralgies, sciatiques.
Thé Mu : Pour personnes affaiblies yin. Tonique yang.
Thé de 3 ans : fatigue, rhumatismes, ulcère, jaunisse, neurasthénie
Kouzou : régularise les intestins, constipation, diarrhée.


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Pas à pas pour débuter une monodiète de céréale :

Quelques exemples de régime céréaliens.

Pour une durée de 10 jours maximum, pourquoi 10 jours ? On considère généralement qu’un dixième des globules rouges du sang se régénèrent chaque jour, donc en 10 jours notre sang sera entièrement renouvelé et nettoyé.



No.7 - Le plus strict et le plus simple - détoxiquant. Mastiquer 30 fois.

Matin : Un bol de riz recuit + une tasse de thé de riz.
Midi : Un bol de riz complet + 1 c.c. de gomasio + une 1 tasse de thé de trois ans.
Soir :  Un petit bol de riz complet + 1 c.c. de gomasio + une tasse de thé de riz.

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No.7.2 - variante plus digeste - Mastiquer 30 fois et boire le minimum.

Matin : Un bol de crème de riz avec une c.c. de tamari + 1 tasse de thé de 3 ans
Midi : Un bol de riz complet avec 1/2 prune umeboshi + gomasio et une 1 tasse de thé de 3 ans.
Soir  : Un bol de riz recuit + tamari + 1/2 tasse de thé de 3 ans. 

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No.7.3 - variante calmante avec orge

Matin : Un bol de crème d’orge avec 1 c.c. de tamari + 1/2 tasse thé de trois ans
Midi : Un bol d’orge en grain avec gomasio + une tasse de thé de 3 ans
Soir : Comme à midi. (Mastiquer au moins 50 fois) avec 1 tasse de thé d’orge. 

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No.7.4 - variante yang fortifiante pour personne yin et saison froide.

Matin : Un bol de kokkoh avec tamari + 2 galettes de riz.
1 tasse de thé de trois ans. 
Midi : Un bol de sarrasin ou de kacha (sarrasin grillé) + 1 c.c. gomasio.1 tasse de thé de trois ans avec 1 c.c. de tamari.
Soir : Un bol de pâtes de sarrasin (soba) avec 1 c.c. de tamari. 1 tasse d’eau de cuisson des sobas + tamari.

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No.7.5 - variante légère pour problème digestif.

Matin : Un bol de crème de céréale (riz, orge, avoine, kokkoh, etc) Galettes de riz tartinées au miso doux. Une tasse de café de céréale yannoh.
Midi : Un bol de couscous ou de boulghour avec gomasio.
Une tasse de thé MU.
Soir : Un bol de crème de kuzu avec 1/2 prune umeboshi et une c.c. de tamari. 

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No.7.6 - variante pour convalescent et personne affaiblie.

Matin : Un bol de tsampa (orge grillé moulu) + 1 c. s. de tahin + gomasio. Une tasse de thé MU.
Midi : Un bol de porridge d’avoine en grain entier avec 1/2 c.c. de tekka. Un bol de bouillon miso avec algues nori et persil.
Soir : Un bol de quinoa + thé de trois ans

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No.7.7 - variante minéralisante.

Matin : Un bol de quinoa avec gomasio.
Une tasse de thé de 3 ans Hochicha et de thé vert Sencha. (moitié/moitié)
Midi : Une tasse de bouillon de miso avec 1/2 feuille de nori et persil.Un bol de millet avec gomasio
Soir : Un bol de millet avec tamari ou tekka.Une tasse de thé de riz.


Cuisson des céréales :

Mesure : Une tasse = 225 gr – 1 tasse de riz cru donne 3 tasses de riz cuit.
Compter 1 tasse de riz cuit par personne.
Récipient : Marmite à pression vapeur (autocuiseur à soupape, cocotte-minute.) Ou marmite en fonte possédant un couvercle assez lourd.

Quantité:
1 tasse de riz.
2 tasses d’eau.
1 pincée 3 doigts de sel.


Cuisson:
Mettre le riz dans une passoire, rincer sous l’eau froide, égoutter et verser dans la marmite.
Ajouter la pincée de sel et l’eau froide, secouer légèrement pour étaler les grains à plat sur toute la surface du fond, cela permet également de vérifier la qualité du riz, plus il y a de grains flottant en surface, moins la qualité est bonne.
Placer la marmite sur le feu sans couvercle, amener à ébullition légère, fixer le couvercle et laisser monter la pression, au signal de la soupape «pleine pression» mettre à feu doux et si nécessaire placer un diffuseur.
À partir de cet instant comptez 45 minutes. 1 heure dans une marmite normale.
Le temps écoulé, enlevez le récipient du feu et attendez que la pression tombe d’elle-même, de cette manière les grains du fond se détachent plus facilement.
Ouvrez le couvercle et retirez le riz.
Le riz cuit de cette façon a un goût de noisette, une saveur douce délicieuse et il est particulièrement digeste, mais mastiquez le bien quand même. 

Les thés de céréale :
Pesez 250 gr. ou 500 gr. de la céréale désirée, riz, orge ou blé.
Grillez légèrement dans une poêle à feu moyen 5 à 10 minutes en remuant constamment. 
Laissez refroidir et stocker au sec dans un bocal.
Pour 1 part de céréale grillée, ajoutez 5 parts d’eau, portez à ébullition et laissez frémir pendant 15 minutes.

Kokkoh: Mélange spécialement élaboré à partir de grains grillés : en quantité décroissante – riz, orge, blé, avoine, sésame et azukis le tout moulu fin. Recommandé sous forme de crème aux bébés et aux malades qui manquent d’appétit. Très digeste.
Kokkoh sans gluten de Celnat: 
Riz rond complet, riz doux, quinoa, azukis.


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Liste des produits:
  • Riz complet ou mi-complet de votre pays. 
  • Pour la France le riz de Camargue bio est recommandé.
  • Pour l’Italie le riz de la plaine du Pô.
  • Pour l’Espagne, le riz Huesca et Calaspara sont les meilleurs.
  • Millet doré - Avoine - Orge - Quinoa.
  • Galettes de riz soufflés
  • Miso - pâte de soja fermenté
  • Nori en feuilles ou en paillette.
  • Thé de 3 ans - Kukicha brindilles ou Hojicha feuilles
  • Gomasio (graine de sésame salée grillée) comme condiment sur les céréales.
  • Kuzu: Fécule extraite de plante sauvage. Utilisé en cuisine comme gélifiant.
  • Kokkoh: crème précuite nourrissante complète pour bébé, convalescent et vieillard.

Encore quelques recommandations.
  • Choisir avec soins une des cures et s’y tenir pour toute la durée de la cure.
  • Pour des cures de longues durées, ajouter sur les céréales une pincée de persil.
  • Le gomasio doit être préparé dans la proportion de 1/7 à 1/12.
 (1 part. de sel + 7 à 12 parts de graine de sésame), suivant votre condition de santé.
  • Les céréales seront cuites avec le moins d’eau possible.
  • Préparer les quantités pour 2 jours, c’est plus facile si vous êtes seul.
  • Après le 6è jour, si vous n’avez pas été à selle, faites un lavement à l’eau tiède.
  • Pratiquer des exercices corporels chaque jour même si vous êtes fatigué : Do-in, yoga, jogging, marche, vélo, Nordique working, promenade, etc.
  • Bien mastiquer.

Gérard Wenker - 2015-2017