dimanche 20 novembre 2016

DIABÈTE TYPE 1 ET 2 -


GUÉRIR LE DIABÈTE



1.) Selon G.Ohsawa
2.) Version médecine officielle
3.) Version médecine holistique
4). Méthode macrobiotique








Celui qui est étranger à cette grandiose idée de l’ordre de l’Univers vit une vie sans signification. Celui qui essaie de réaliser le bonheur, la liberté et la justice dans ce monde de relativité, réalisera toujours une vie sans signification.Que sert donc à l’homme de gagner le monde s’il ruine sa propre vie ? 

G. Ohsawa






LE DIABÈTE, LE TUEUR DES PLUS FORTS 



Une des maladies typiques de la civilisation moderne est le diabète. On dit que dans la plupart des pays civilisés 1 à 2 % de leur population souffre de cette maladie. S’il en est ainsi, La France doit avoir officiellement 600 000 à 1 000 000 de diabétiques dans sa population plus du double avec les cas non détectés, pour un des pays les plus civilisés du monde.!  
Il est intéressant de constater que d’après les statistiques des hôpitaux universitaires, le nombre des diabétiques diminue unanimement jusqu’au point zéro pendant les périodes de disette, comme à l’époque de la Seconde Guerre mondiale. Ceci illustre éloquemment la caractéristique de cette maladie. La cause du diabète n’est que la gourmandise, l’alimentation trop riche à quoi s’ajoute la facilité du déplacement et le manque d’activité physique, etc, etc..., En un mot, la vie quotidienne de la civilisation moderne qui s’oppose diamétralement à la vie macrobiotique. 
De sorte que ceux qui sont gros, bourrés d’aliments riches et carnés, ont beaucoup plus l’occasion d’avoir cette maladie que les gens qui sont maigres et plus végétariens. C’est généralement une maladie des pays riches ou bien des égoïstes, des exclusifs, qui ne savent plus donner ou rendre leur sang et leur chair aux autres. Ils consomment beaucoup plus de nourriture, de confort et de loisirs par rapport à ce qu’ils donnent aux autres. 
C’est pourquoi l’on peut dire que le diabète est une punition précise donnée par suite d’une violation de l’ordre de l’Univers comme toute autre maladie. Après tout la santé n’est qu’un état physique d’équilibre Yin-Yang, l’équilibre des éléments alimentaires, la balance entre l’absorption et la consommation des calories et lorsque ceci se perd, il se produit des maladies de tous genres. 
"Vivere Parvo" est un mode alimentaire où l’on absorbe que ce qui est indispensable, et si l’on mange plus, on doit le dépenser sans rien laisser. 
Le Sumo est le catch traditionnel Japonais. Les lutteurs professionnels de ce catch athlétique sont appelés "O-SUMO-SAN". En raison de l’attrait énorme qu’exerce le charme de leur constitution géante et leur force herculéenne, ils sont adulés par le public Japonais comme des vedettes.




Leur match est très différent du catch professionnel occidental. Les deux lutteurs apparaissent sur l’arène de Sumo, nus, décorés d’un pagne Japonais (Fundoshi), se mettent face à face très cérémonieusement, et l’arbitre ne donne le signal de la lutte que lorsqu’il y a concordance dans la respiration des opposants. Le match est absolument intègre et l’on n’admet aucune infraction. Les deux géants nus se heurtent de toutes leurs forces en faisant trembler le sol. 
Parmi ces O-SUMO-SAN, quelques-uns sont entrés, après leur retraite de Sumo, dans le monde du catch professionnel de style occidental après la seconde guerre mondiale, et ont souvent remporté le championnat du monde en luttant avec des catcheurs américains monstrueux. 
Ces O-SUMO-SAN ne sont jamais nés dans ce monde avec cette constitution particulière:Taille de plus de 175 cm, poids de plus ou moins 150 kg qui est aussi inébranlable qu’un rocher, et qui les fait reconnaître par le public comme des surhommes, tout au moins physiquement parlant. 


Lorsqu’ils entrent dans le monde du SUMO à partir de l’âge de quinze ans, ils sont à peine plus grands que les autres. Pour devenir un O-SUMOSAN, géant à la silhouette bien particulière, il leur faut un entraînement rigoureux et violent et une vie quotidienne très originale. 
Chaque matin dès le lever à 6 h l’entraînement de Sumo de la matinée commence. Pas de petit déjeuner. Au début, ces jeunes stagiaires ne font qu’être les partenaires d’exercices des anciens. Ils projettent de toute leur force leur corps nu vers le corps d’un ancien. Aussitôt ils sont jetés d’un seul balayage par terre sur le sol rude et caillouteux. Sans relâche cela se répète toute la matinée : heurter un corps géant et être projeté ou repoussé. S’ils sont blessés, on recouvre la blessure avec du sable. Le corps complètement recouvert de sueur, de sang et de terre, prend l’allure d’une taupe qui vient de sortir d’un trou du sol. 
Leur alimentation est encore plus exceptionnelle. Comme ils s’entraînent chaque jour de la façon rude et dure décrite ci-dessus, la quantité, de leur nourriture est fixée en proportion. Il est courant qu’ils reçoivent cinq fois plus que les gens ordinaires. Le poids étant extrêmement important dans cette forme de catch qu’est le Sumo, on recommande de manger en quantité dans le but bien déterminé d’augmenter le poids. Il n’est pas rare qu’ils doublent leur poids en un laps de temps très bref. 
En raison de cet entraînement rude et d’une alimentation pléthorique, leur corps se transforme très rapidement en un objet géant, fort comme un rocher. Ainsi ils gravissent un à un les échelons de la gloire en guettant le trône de combat de Sumo. Un peu après vingt ans, certains deviennent champion, le roi invincible, la vedette numéro un du sport traditionnel du Japon. 
Tout va bien dans cette fameuse vie d’O-SUMO-SAN, tant que la quantité énorme de leur nourriture (Le corps géant) et l’entraînement épuisant et violent (La consommation de l’énergie physique) demeurent en sain équilibre. Mais une fois cet équilibre rompu, ces vedettes sont battues sans lutter sur les champs de bataille du Sumo. Rome a été abattue non par des causes extérieures, les ennemis, mais par des causes intérieures, la décadence du peuple. 
L’ennemi intérieur qui ruine ces géants est le diabète. 
Un jour O-SUMO-SAN sent une soif irrésistible et inhabituelle. L’urine devient très fréquente ; le vertige, la fatigue, l’engourdissement.... et c’est la fin d’une vie d’O-SUMO-SAN. 
Bien que peu de maladies puissent être effectivement guéries, au vrai sens du terme, par la médecine symptomatique moderne, le diabète est le cas typique d’échec de cette thérapeutique. 
Une fois capturé par les griffes noires de cette maladie, l’on doit passer toute une vie sous un régime très insatisfaisant, avec divers médicaments et des contrôles répétés du sang. Devenant un "cadavre ambulant" après avoir vécu 30 ou 40 ans avec de l’insuline, assombrissant la famille entière le malade se lasse de loisirs tristes, et subit une fin tragique.
La capacité de la médecine moderne se borne seulement à contrôler le taux de sucre dans le sang pour le diabète et de même pour la tuberculose, à rendre les poumons inhabitables pour les bacilles. Il n’y a pas dans cette médecine un moyen d’améliorer la constitution elle-même. 

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Si on tient compte de ce qui a été cité, le traitement du diabète vient de lui même : on ne devient pas diabétique si l’on n’abuse pas de l’alimentation moderne, si l’on travaille jusqu’à la sueur et si l’on ne mange pas gloutonnement, si l’on mastique bien, si on ne mange que la nourriture nécessaire et indispensable.  
C’est le vivere parvo et c’est la pratique du jeûne. Le meilleur moyen pour expulser le diabète est la privation comme en temps de guerre que l’on n’a pas encore oublié. La vie macrobiotique comprend toutes ces conditions anti-diabète.
Une méthode fondamentale et positive pour guérir le diabète est la Macrobiotique. Il suffit d’observer le régime suivant : 

1. CÉRÉALES : Riz complet ou Millet cuits avec un peu de sel. Préférer les céréales en forme de graines, non concassée ni moulue. Bien mâcher chaque bouchée 100 fois avec une proportion de 70 % de céréales et de 30 % de légumes. 

2. LÉGUMES : en Nituké, préparés avec un peu plus d’huile. 
Les beignets de légumes : oignons, potirons japonais, carottes, cresson, pissenlit etc... Le miso, cuit avec des oignons à l’huile. 

3. SPÉCIFIQUE : (particulièrement efficace) 
Azukis, Kombu et potiron Japonais cuits ensemble avec du sel. Un petit bol à chaque repas. 

4. CONTRE-INDICATION : Les fruits, les sucreries, les pommes de terre, l’alcool, les piments, la viande, les poissons crus, les œufs crus, les aliments vinaigrés, les bains chauds. 

5. BOUGER LE CORPS AU MAXIMUM : travailler à la sueur jusqu’à ce que toute la nourriture absorbée soit consumée en énergie à 100 %.
Il y a des médecins et des experts macrobiotiques au Japon qui se consacrent spécialement à guérir des diabétiques incurables, de même que les cancéreux. 
Les cliniques macrobiotiques, qui ne sont pas nombreuses, sont toujours pleines de ces malades inguérissables par la médecine classique. Les aliments que ces médecins et experts utilisent dans ce but n’ont rien de particulier : ils sont banals.
Au début, ce n’est que le N° 7 en petite quantité. Par cette alimentation banale et bien simple, les malades abandonnés par la médecine guérissent complètement, et entrent dans une nouvelle vie sans maladie. 
Chez les experts macrobiotiques, c’est un fait connu et établi que le diabète est l’une des maladies les plus faciles à guérir, à condition qu’elle n’ait pas été traitée auparavant avec des médicaments, durant 10 ans ou quelquefois 30 ans. 


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2.) Selon la médecine officielle


Diabète : le nouveau fléau

Aujourd’hui, on recense 194 millions de diabétiques, soit six fois plus qu’il y a 15 ans. Avec près de 3 millions de malades recensés, la France n’est pas épargnée par cette épidémie. 

Qu’est-ce que le diabète ?


Se caractérisant par un excès permanent de sucre dans le sang, le diabète peut résulter de facteurs génétiques et environnementaux agissant de concert. Face à une incroyable augmentation du nombre de malades, les experts parlent aujourd’hui d’épidémie.


Le diabète en quelques chiffres et faits de type I ou II, le diabète traduit une élévation anormale du taux de glucose dans le sang. Cette anomalie est due à une insuffisance ou une mauvaise utilisation de l’insuline. Le diabète est une maladie grave qui, sans traitement approprié, peut être à l’origine de maladies cardiaques, de la cécité, de l’impuissance, voire d’amputations.


Chez l’homme normal, la glycémie oscille en permanence entre 0,50 et 1,50 g par litre de sang. A partir de quelle valeur peut-on parler de diabète ? D’hypoglycémie ?


La glycémie

Le glucose apporte l’énergie aux différents tissus de l’organisme. Si le taux de glucose dans le sang reste stable même après un repas ou après un effort physique, c’est qu’il existe un système régulateur complexe dans lequel l’insuline joue un rôle primordial.


La glycémie est le taux de sucre dans le sang.


Valeur moyenne : 1 gramme par litre (5,5 mmol/l).
Elle varie entre 1 et 1,4 g/l deux heures après un repas.
Elle varie entre 0,8 et 1,26 g/l à jeun le matin.

Selon les critères de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), il y a diabète quand la glycémie à jeun est supérieure ou égale à au moins deux reprises à 7 mmol/l ou 1,26 g/l.

•  L’hypoglycémie correspond à une glycémie inférieure à 0,45 g/l.

La glycémie capillaire fait partie des techniques d’auto-surveillance.  Elle se mesure par une piqûre au bout du doigt. La goutte de sang obtenue est déposée sur une bandelette qui est immédiatement lisible par le lecteur de poche du patient.

La glycosurie est le taux de sucre dans les urines. Lorsque la glycémie atteint 1,60 g/l, le sucre passe dans les urines

Le diabète dans le monde

 En 1998, on comptait 143 millions de diabétiques. Les prévisions pour 2025 font état de 300 millions, dont 2,4 millions pour la France.

•  Environ 2,8 % de la population adulte est atteinte.

Entre 6 et 10 % de la population américaine est atteinte. Les minorités noires, indiennes et hispaniques sont les plus touchées.

Le DID (Diabète insulino-dépendant) n’est pas réparti uniformément dans le monde. La France est parmi les pays où le taux est assez bas. La Finlande a un taux 3 fois plus élevé que la France, la Chine et le Japon ont des taux plus faibles.

Il y a deux fois moins de DNID (Diabète non insulino-dépendant) dans les populations rurales actives que dans les populations urbaines sédentaires. 
On évalue à 300 le nombre de transplantations d’îlots pancréatiques et à 7000 le nombre de transplantations de pancréas pratiquées jusqu’ici et qui ont réussi dans une certaine mesure.

Diabète : le fléau du XXIe siècle

Alors que vient de s’achever le Congrès de la Fédération internationale du Diabète, de nouvelles prévisions risquent de faire du diabète le fléau du XXIe siècle. D’ici 25 ans, le nombre de diabétiques devrait atteindre 333 millions. Agissons avant qu’il ne soit trop tard !

Un défi majeur pour les prochaines années

Plus de 300 millions de personnes sont à risque de développer le diabète : c’est ce que révèle un nouveau rapport publié dans le Diabètes Atlas, ouvrage édité par la Fédération Internationale du Diabète (FID). On estime que 314 millions de personnes dans le monde, soit 8,2 % de la population adulte, souffrent de tolérance abaissée au glucose, un état souvent précurseur du diabète. Selon le Pr. Alberti, Président de la FID, "c’est la première fois que des chiffres sur la tolérance abaissée au glucose ont été collectés à l’échelle mondiale. Ces informations nous donnent une image plus juste du fardeau probable du diabète et attestent que nous nous dirigeons vers l’une des plus grandes catastrophes que le monde ait jamais connue. Les personnes atteintes de tolérance abaissée au glucose courent le risque d’évoluer vers le diabète de type 2 et de développer une maladie cardio-vasculaire. C’est le cas d’environ 70 % des patients qui souffrent de cette condition.
 La proportion de diabétiques devrait passer de 5,1 % aujourd’hui à 6,3 % en 2025. D’ici 25 ans, la population adulte vivant avec le diabète à travers le monde passera de 194 millions à 333 millions. Deux tiers d’entre elles habitent dans les pays en développement, où les chiffres devraient grimper rapidement. En 2025, la région du monde qui comptera le plus grand nombre de diabétiques sera l’Asie du Sud-Est avec 82 millions de malades.

Agir maintenant !

Le diabète de type 2 constitue entre 85 et 95 % de tous les cas de diabète dans les pays développés, et une proportion encore plus élevée dans les pays en voie de développement. Ces derniers doivent également faire face à un autre problème : l’accessibilité limitée à l’insuline. La Task Force on Insulin de la Fédération internationale du diabète a réalisé en 2003, une enquête sur l’accès global à l’insuline. Résultat : sur 74 pays, 30 avouent ne pas fournir de l’insuline de manière continue et ininterrompue aux personnes souffrant de diabète de type 1. "En Afrique, l’insuline n’est accessible dans aucun pays à 100 %", explique le Pr. Jean-Claude Mbanya (Cameroun), vice-président de la Fédération internationale du diabète. La République Démocratique du Congo a ainsi le triste privilège d’être le pays africain où le taux d’accessibilité à l’insuline, inférieur à 25 % pour les patients atteints du diabète de type 1, est le plus bas. Mais, aucun continent n’est épargné. En Europe, l’Ukraine fait par exemple figure de lanterne rouge avec un taux inférieur à 25 %. Idem en Amérique du Sud, où un péruvien diabétique sur 4 peut se procurer régulièrement de l’insuline, ou en Amérique centrale où le taux d’accessibilité à l’insuline est compris entre 26 et 49 % au Salvador.
 "Le temps file", si des mesures ne sont pas prises maintenant pour endiguer la montée du diabète, il y a un risque important que les gouvernements et les systèmes de sécurité sociale se trouvent dans l’incapacité de garantir des soins appropriés aux millions de personnes qui seront atteintes de diabète en 2025.
 De plus, en encourageant la prévention du diabète, nous ferons en sorte que les millions de patients déjà malades ne subiront pas une diminution de la qualité des soins de santé à laquelle ils ont droit, et nous permettrons également d’améliorer la qualité des soins dans de nombreuses régions du monde qui en ont grand besoin.

Prévenir par l’alimentation et l’activité physique


Dans la plupart des pays, l’augmentation du nombre de personnes diabétiques résulte des changements sociaux et culturels rapides, du vieillissement des populations, d’une plus grande urbanisation, des changements de régime alimentaire, de la baisse d’activité physique, et d’autres modèles de comportements et de mode de vie non sains. "Aujourd’hui, 90 % des diabétiques sont obèses". On estime actuellement que plus de 1,1 milliard de personnes sont en surpoids dans le monde et, parmi elles, 320 millions sont considérées comme obèses. D’où l’intérêt de la prévention de l’obésité.


Différentes études ont démontré qu’un exercice physique régulier, associé à d’autres modifications du style de vie (diététique…) pouvaient réduire de 50 % le risque d’être diabétique. De même, une réduction du poids même modeste peut prévenir le développement du diabète de type 2 chez les adultes prédisposés.


Diabète de type 1 : de nouveaux espoirs

Représentant un cas sur dix, le diabète de type 1 se caractérise par une incapacité du pancréas à produire une quantité suffisante d’insuline. Des injections quotidiennes permettent de contrôler la maladie mais pas de la guérir. La recherche donne aujourd’hui un second souffle à la lutte contre cette pathologie.


Le diabète de type 1, insulino-dépendant (DID), est aussi appelé diabète "maigre", car l’un des premiers symptômes est l’amaigrissement, ou encore "juvénile" parce qu’il touche des personnes jeunes. Il résulte de la destruction des cellules du pancréas productrices de l’hormone insuline (les îlots de Langherans). Beaucoup moins fréquent que le diabète de type 2, dit "gras", il représente 10 % des cas. Cette maladie est obligatoirement traitée par l’insuline.


Diabète : l’épidémie galopante !

Obésité galopante, changements brutaux d’habitudes alimentaires, différences d’accès aux soins, mauvais suivi des traitements prescrits, mauvaise information, etc. De nombreux facteurs expliquent l’inquiétude des médecins sur la situation du diabète dans le monde. Pourtant, des solutions pragmatiques et médicamenteuses existent !

Le diabète de type 2 est une maladie chronique difficile à prendre en charge, d’où l’importance d’une information constante des patients, mais aussi des médecins, réunis en symposium au Medec pour faire le point sur cette affection.


Des chiffres qui font peur : 

Dans le monde, on compte 150 millions de diabétiques, ils seront 300 millions en 2025. En France, nous passerons de 2 à 3 millions sur cette même période. Le diabète type 2 est responsable dans notre pays de 15 % des infarctus, angioplasties et pontages, 20 % des dialyses rénales, 500 à 1 000 cécités par an, 8 500 amputations par an.
 Le coût estimé de la gestion du diabète type 2 est de 4 à 6 % du budget de la santé.

De plus, l’observation de la situation aux États-Unis, qui préfigure peut-être celle de la France dans quelques années,  est encore plus inquiétante : le diabète représente chez eux 40 % des dialyses, ou encore 20 à 30 % des événements cardio-vasculaires sévères. Il y a donc urgence à enrayer cette épidémie mondiale de diabète !

Un contexte socio-économique mondial favorisant

Une étude bien connue des spécialistes avait montré dès 1970 que des changements radicaux de mode de vie s’accompagnait d’une augmentation de nombre de diabétiques : cette étude a montré que près de la moitié des indiens Pima d’Arizona est diabétique, phénomène attribué à leur sédentarisation forcée dans une réserve et à l’accès facilité à la "junk food" américaine. Ce scénario se répète aujourd’hui à l’échelle de la planète. Le phénomène le plus inquiétant, surtout dans les pays en voie de développement, est l’adoption généralisée d’un mode de vie combinant désir occidental de consommation et relatif manque de moyens. 
 En dehors du cas très particulier de ces indiens (du fait de la brutalité du changement de mode de vie), on remarque tout de même que par exemple 11,5 % des indiens d’Inde urbains sont diabétiques, contre 2,7 % des ruraux. Il semble bien que la "coca-colonisation" évoquée par les diabétologues ne soit pas un vain mot : autrefois, les personnes à revenu modeste étaient plutôt rurales, vivant des produits de la terre et en bonne condition physique. De nos jours, ces personnes vivent en milieu urbain ou péri-urbain, font peu de sport, ont une alimentation hypercalorique, grasse et sucrée, d’où une obésité de plus en plus fréquente !
A ces problèmes de changement de mode de vie s’ajoutent le vieillissement de la population, l’inégalité de l’accessibilité aux soins, la mauvaise coordination de ces derniers.
On a mis longtemps avant de comprendre la vraie nature du diabète. En 1974, plusieurs chercheurs ont montré qu’il s’agissait d’une maladie auto-immune, c’est-à-dire qui se manifeste comme une attaque de l’organisme contre lui-même. Dans ce cas précis, les lymphocytes du système immunitaire se mettent à attaquer certaines cellules du pancréas, celles qui produisent l’insuline nécessaire à la régulation du sucre dans l’organisme, et finissent par les détruire au bout de plusieurs années.

Sait-on maintenant ce qui incite le système immunitaire à se rebeller ainsi ? 
Pas précisément. Cela résulte d’une conjonction de plusieurs facteurs : une prédisposition impliquant plusieurs gènes, sans doute aussi une infection par un virus appelé «Cocsackie», qui les active, peut-être également l’alimentation — la consommation de lait de vache, par exemple, pourrait jouer un rôle... Tout cela contribuerait à déclencher la maladie dès l’enfance. Mais il y a ensuite une longue phase de maturation silencieuse avant que les symptômes se manifestent. Pendant ce laps de temps, on peut néanmoins détecter le processus en cours en effectuant un simple test sanguin (pour rechercher la présence de certains anticorps dans le sang), ce qui permet de prédire l’apparition probable de la maladie.

3.) Approche holistique


Diabète juvénile de type I (DID)

Description médicale

Le diabète de type I touche environ 10 % de tous les diabétiques. Cette forme de la maladie peut se manifester à tout âge, mais le plus souvent, elle apparaît durant l’enfance ou au début de l’âge adulte, d’où son appellation ancienne de « diabète juvénile ».
Le diabète peut se développer de manière asymptomatique durant une longue période. Les individus qui en sont atteints produisent très peu ou pas du tout d’insuline en raison d’une réaction auto-immune qui détruit partiellement ou entièrement les cellules bêta du pancréas. Ces dernières ont pour rôle de synthétiser cette hormone, qui est essentielle à l’utilisation du glucose sanguin par l’organisme comme source d’énergie. Dans ce type de diabète, il est absolument nécessaire de prendre régulièrement de l’insuline, d’où le nom qu’on lui attribue souvent de « diabète insulino-dépendant (DID) ».
On ignore ce qui pousse précisément le système immunitaire à réagir aux cellules bêta. Les chercheurs pensent qu’une prédisposition génétique et certains facteurs liés à l’environnement contribuent au développement du diabète de type I. On sait notamment que certains virus et certaines toxines peuvent déclencher une telle réaction chez les personnes ayant des prédispositions génétiques.

Symptômes

  1. Une élimination excessive d’urine 
  2. Une augmentation de la soif et de la faim.
  3. Une perte de poids.
  4. Une faiblesse et une fatigue excessive
  5. Une vision floue
  6. Une augmentation de l’occurrence et de la récurrence des infections de la peau, des gencives, de la vessie, de la vulve ou du prépuce.
  7. Un ralentissement du processus de cicatrisation.
  8. Un engourdissement ou un fourmillement dans les mains et les pieds.
  9. Nécrose des pieds


Les symptômes du diabète de type I surviennent plutôt brusquement, au moment où 80 % à 90 % des cellules pancréatiques productrices d’insuline sont déjà détruites.

N.B. Un diabète non traité cause des symptômes graves qu’il est important de savoir reconnaître.



 Personnes à risque

• Les personnes ayant une prédisposition génétique .
•  Comme l’indiquent des études épidémiologiques, les Américains de peau blanche et les Européens (surtout les Finlandais et les Suisses) sont plus sujets à cette maladie.
• Les personnes ayant une prédisposition génétique .
•  Comme l’indiquent des études épidémiologiques, les Américains de peau blanche et les Européens (surtout les Finlandais et les Suisses) sont plus sujets à cette maladie.


Facteurs de risque :

Grossesses tardives. On a récemment émis l’hypothèse que le risque de développer un diabète de type I était accru chez les enfants dont la mère avait plus de 45 ans au moment de la grossesse. Pour l’instant, ce phénomène, qui a été observé dans le cadre d’études épidémiologiques, n’a pas reçu d’explication scientifique. La relation entre l’âge de la mère et le risque de diabète de type I demeure complexe, tandis que l’âge du père à la conception ne serait d’aucune influence.

Lait de vache. Les résultats de plusieurs études épidémiologiques réalisées dans divers pays ont incité des chercheurs à postuler que la consommation de lait de vache chez des enfants prédisposés pouvait représenter un facteur de risque. Les auteurs d’une étude finlandaise récente estiment que la consommation de formules à base de lait de vache avant l’âge de trois mois constituerait un facteur de risque. Les résultats de cette étude indiquent qu’il serait préférable d’éviter de donner du lait de vache aux enfants en bas âge ayant des antécédents familiaux de diabète de type I.

Certains chercheurs croient que les enfants allergiques au lait de vache pourraient développer des anticorps qui attaquent le pancréas, ce qui causerait le diabète de type I.

 Les infections et les vaccinations en bas âge — (controversé). La rumeur court que la vaccination en bas âge peut causer le diabète de type I. Il s’agit d’une hypothèse fort controversée. En fait, certaines infections naturelles pourraient être protectrices parce qu’elles éduqueraient le système immunitaire, tandis que d’autres pourraient favoriser le diabète de type I chez des personnes susceptibles génétiquement. Certains soupçonnent que la vaccination, une forme d’infection, pourrait aussi causer la maladie. 


Prévention.


Selon le point de vue officiel, rien n’indique qu’il est possible de prévenir le diabète de type I, même si on consulte très tôt dans la vie de l’enfant. Néanmoins, des essais cliniques de grande envergure sont présentement en cours pour tenter de vérifier l’efficacité de quelques approches préventives.

Recherches en cours.

 – Une des approches préventives testées consiste en l’administration de petites doses d’insuline chez les personnes à risque. Bien que les résultats préliminaires de ces essais soient peu encourageants, les experts estiment qu’il est trop tôt pour abandonner cette piste et qu’il vaut mieux attendre la fin des recherches sur le sujet pour tirer des conclusions définitives.
– Des chercheurs travaillent présentement à développer un vaccin qui préviendrait le diabète de type I. Ce vaccin empêcherait le système immunitaire de détruire les cellules du pancréas responsables de la production d’insuline. Un nouveau centre de recherches vient d’être créé à cet effet en Australie.
– Certains experts recommandent l’allaitement maternel pour les enfants à risque et certains croient qu’il faudrait proscrire le lait de vache dans ces cas (voir « Lait de vache » dans la section Facteurs de risque).
– Il se pourrait que la prise de suppléments de vitamine B3 aide à prévenir le développement du diabète de type I. Les résultats de plusieurs études effectuées entre 1987 et 1998 se contredisent toutefois à ce sujet. Une méta-analyse publiée en 1996 et portant sur dix études (dont cinq seulement à double insu avec placebo) indique qu’un traitement de niacinamide peut contribuer à retarder la survenue du diabète de type I en prévenant la destruction des cellules bêta qui produisent l’insuline dans le pancréas. 


Traitements médicaux

Insulinothérapie, contrôle de la glycémie, régime alimentaire, exercice physique, transplantation du pancréas, transplantation des îlots de Langerhans.

Traitements non conventionnels

Médecine traditionnelle chinoise (acupuncture et pharmacopée), yoga.
Les diabétiques peuvent espérer mener une vie active, autonome et dynamique à condition de respecter, durant toute leur existence, une discipline stricte par :
•  le contrôle du glucose sanguin à l’aide d’un lecteur de glycémie ;
•  un régime alimentaire approprié ;
•  un programme d’exercices physiques.

Médication

Les personnes atteintes de diabète de type I doivent s’injecter de l’insuline afin de compenser l’insuffisance du pancréas à en produire. L’injection plutôt que la prise d’insuline par la bouche est nécessaire du fait que celle-ci est détruite par les sucs digestifs. Comme les traitements sont quotidiens (souvent plusieurs fois par jour), le patient doit apprendre à s’administrer lui-même ses injections.

Le dosage et le type d’insuline utilisé varieront en fonction des besoins réels du sujet en insuline, à chaque moment de la journée. D’où la nécessité d’un suivi médical serré.

L’approche classique consiste à s’administrer une à trois injections d’insuline par jour. La tendance actuelle est de remplacer cette approche par ce qu’il est convenu d’appeler l’« insulinothérapie intensive », qui consiste à pratiquer trois à cinq injections par jour, ou encore à avoir recours à une « pompe à insuline », petit appareil installé sur le corps du patient et conçu pour offrir, 24 heures sur 24, une perfusion continue d’insuline. L’objectif est de s’assurer, à tout moment, que la glycémie est aussi proche que possible de la normale. On a récemment démontré que l’insulinothérapie intensive avait pour effet de diminuer sensiblement l’incidence et la gravité des complications associées au diabète de type.

Insuline animale ou humaine ?

 Jusqu’à récemment, l’insuline pharmaceutique provenait principalement du bœuf, du porc ou d’une combinaison des deux. Depuis quelques années, les compagnies pharmaceutiques commercialisent une insuline synthétique qui serait fort semblable à l’hormone produite par le pancréas des humains. Cette forme d’insuline est de plus en plus répandue, et comporte l’avantage de ne pas susciter de réactions allergiques. À la Fédération internationale du diabète, on mentionne que certaines personnes ont de la difficulté à contrôler leur diabète en utilisant l’insuline humaine. En effet, il semble que la vitesse d’absorption de l’insuline animale et de l’insuline humaine soit différente. Des organismes d’entraide mènent des actions afin que l’insuline animale demeure accessible aux personnes qui le désirent.

 Chirurgie

Depuis quelques années, les chercheurs s’intéressent de plus en plus aux bienfaits thérapeutiques de la transplantation du pancréas ou des îlots de Langerhans chez les diabétiques du type I. En raison des risques, la transplantation du pancréas est réservée aux cas où le diabète ne peut être contrôlé par les injections d’insuline ou en cas de complications graves. Moins coûteuse et moins risquée, la transplantation des îlots de Langerhans est encore au stade expérimental.

Traitements non conventionnels

Les traitements non conventionnels ne sont pas indiqués pour les personnes diabétiques de type I. À ce jour, aucun n’est connu pour améliorer les fonctions du pancréas. L’insuline est une hormone indispensable pour la vie des diabétiques de type I, un manque pouvant entraîner des conséquences graves, et même un décès.
Cependant, certains produits naturels peuvent aider à prévenir les complications associées au diabète de type I. Consulter la fiche Complications associées au diabète.

Autres approches

  Médecine traditionnelle chinoise. L’acupuncture et la pharmacopée chinoise peuvent aider à contrôler le diabète de type I. Bien que le diabète de type I soit plus récalcitrant au traitement que le diabète de type II, la médecine chinoise peut « aider à améliorer l’état général du patient et ralentir l’évolution de la maladie ». Un traitement à vie et un suivi rigoureux sont nécessaires. S’adresser à un praticien en médecine chinoise qui a une formation adéquate et une bonne expérience clinique.

   Yoga. En plus d’avoir une action antistress, cette très ancienne pratique indienne pourrait jouer un rôle plus spécifique en cas de diabète de type I, selon certains. Certaines postures de hatha-yoga (yoga du corps) permettent en effet de rééquilibrer les processus naturels du corps et par-là même améliorent le fonctionnement du pancréas. À propos des effets bénéfiques d’une posture spécifique, Halasana (la charrue) : « Le pancréas est (également) massé, dégorgé, tonifié. Dans certains cas, des diabétiques ont pu réduire leur dose quotidienne d’insuline ou même réussir à normaliser complètement leur état, ce qui s’explique puisque le pancréas renferme les îlots de Langerhans qui produisent l’insuline. »
Parmi les autres postures jugées bénéfiques pour améliorer la fonction du pancréas figurent : Matsyasana (le poisson), Pashchimotanasana (la pince), Bhujangasana (le cobra), Shalabasana (la sauterelle).

4.) Par la méthode macrobiotique

DIABÈTE SUCRÉ (type 1) ou diabète juvénile DID (diabète insulo-dépendant)


Une telle condition, qui affecte des millions de personnes, est due au fait que les îlots de Langerhans ne produisent pas une quantité suffisante d’insuline. L’hyposécrétion d’insuline (hormone yang) fait que la qualité du sang devient trop yin, le taux de sucre dans le sang étant notablement élevé. Cette condition est dénommée hyperglycémie. Dans des circonstances normales, la quantité de sucre contenue dans le sang est d’environ 100 mg (70 - 120 mg) pour 100 cm3. La fatigue et la lassitude commencent à être ressenties si ce taux dépasse 130 mg, et s’il monte à 180 mg, ce que l’on nomme le seuil de la réabsorption rénale est atteint. A ce niveau, du sucre commence à apparaître dans les urines (glucosurie) et la sécrétion d’urine augmente (polyurie). La perte d’eau par excès d’urines fait que le patient est assoiffé tandis que la perte de glucose et de minéraux lui donne une sensation de faim. 

Comme le métabolisme du sucre est perturbé, l’oxydation des graisses qui dépend de l’oxydation du glucose, ne se fait pas régulièrement. Les graisses partiellement oxydées vont créer ce que l’on appelle les corps cétoniques, et de l’acétone (C3HsO) apparaît dans les urines, l’haleine ayant souvent aussi une odeur d’acétone. D’autres types de corps cétoniques. acides se forment égaIement en grandes quantités, et en conséquence un processus de réactions-tampons doit se déclencher en permanence, qui épuise les réserves du corps en minéraux. Cette situation conduit à un état d’acidose et rompt le métabolisme du gaz carbonique. Comme le gaz carbonique ne peut plus être éliminé régulièrement, il reste dans le corps comme une toxine, pouvant provoquer des convulsions, le coma et la mort. 

Un taux élevé de sucre dans le sang a aussi pour effet d’affaiblir les parties périphériques du corps, en particulier la peau. Les blessures guérissent lentement, des ulcères de la peau se forment souvent, la peau perd sa souplesse naturelle et commence à devenir plus dure, et la circulation dans les mains et les pieds devient mauvaise. Comme le diabète engendre un épuisement des minéraux, la structure des dents s’affaiblit. Divers troubles des yeux, tels que le glaucome, sont souvent aussi associés au diabète. 

Autrefois, le diabète était considéré comme une maladie de la vieillesse, car il était plus fréquent chez les personnes de plus de 60 ans — résultat souvent d’une bonne réussite matérielle permettant une riche alimentation de gourmet. Aujourd’hui pourtant, le diabète survient à tout âge, et beaucoup de jeunes déjà en sont atteints. 

Le traitement médical actuel du diabète consiste à injecter de l’insuline, mais cela ne guérit pas le mal. Comme la consommation d’hydrates de carbone a une influence sur l’utilisation de l’insuline, le dosage doit être adapté à l’alimentation et à l’activité du malade. Dans beaucoup de cas, les diabétiques sont soumis à un régime pauvre en hydrates de carbone et riche en graisses et protéines. Une dose trop forte d’insuline peut provoquer un choc insulinique, des convulsions, le coma et dans certains cas, la mort, alors qu’un manque fera réapparaître les symptômes diabétiques. Il est très difficile de maintenir un dosage correct de l’insuline et les malades doivent fréquemment faire des analyses pour ajuster leurs dosages. On a trouvé récemment que l’insuline combinée à de la protamine et au zinc est absorbée plus lentement, ce qui nécessite donc des injections moins fréquentes, et plusieurs médicaments oraux, principalement l’orinase (Tolbertamide) se sont révélés quelque peu efficaces pour éviter les variations de la teneur en sucre du sang. 


Cause du diabète 

Médicalement parlant, la cause du diabète est inconnue. Pourtant, avec le principe unique de yin et yang, la solution de ce problème est très facile. L’insuline est sécrétée dans le pancréas par les îlots de Langerhans. Ces masses de cellules sont éparpillées dans tout le pancréas et varient en nombre de 200 000 à 1 800 000 . Elles sont les plus nombreuses dans la partie terminale du pancréas. 


A l’intérieur des îlots, les cellules bêta plus yang sécrètent l’insuline, alors que les cellules alpha plus grosses et plus yin sécrètent le glucagon. Dans le diabète, les cellules bêta se sont dilatées, devenant aussi incapables de sécréter l’insuline. Cela est dû à un sang trop yin résultant d’une consommation excessive de sucre, fruits, produits laitiers, drogues et médicaments et autres aliments similaires ainsi qu’à la consommation de produits animaux en excès qui créent une condition acide. 


Recommandations concernant les repas

Un diabétique devrait mastiquer parfaitement, au mieux entre 100 et 200 fois chaque bouchée, et se garder de boire et manger trop. Il est préférable qu’il mange de petites quantités 4 à 5 fois par jour plutôt que de prendre un seul grand repas. Le diabétique évitera également de manger pendant les quelques heures qui précèdent le coucher. 

Façon de vivre

Pour le diabétique, une activité physique intense est importante, mais celle-ci ne devrait pas exiger trop d’efforts. De longs bains ou douches chauds ainsi que des bains trop fréquents entraîneraient une perte de minéraux et un affaiblissement. Un bain ou douche chaud et rapide ou une toilette à l’éponge est préférable, à condition de ne pas être trop fréquent. Si un malade a un malaise après avoir pris un bain, une tasse de thé de 3 ans avec du tamari ou une pincée de gomasio l’aidera à retrouver ses forces. Un diabétique devrait essayer de se lever tôt tous les matins ; en dormant trop tardivement, il resterait faible. 


Traitements externes.

Des compresses de gingembre chaudes ainsi que les traitements par les méridiens aideront le malade à guérir plus rapidement. Pour les personnes diabétiques, en plus de l’approche alimentaire, on peut donner une stimulation par moxa au niveau du chakra de l’estomac. Cela permet à l’énergie de circuler dans cette zone et aide très efficacement et rapidement le malade à se rétablir. On peut ainsi réduire plus vite les doses d’insuline. Bien sûr, il faut être très vigilant, surtout lorsqu’on arrive à une dose inférieure à 10 unités : 6, 5, 4 unités. Il vaut mieux alors demander l’avis d’une personne compétente et expérimentée.
(le chakra de l’estomac se situe le long du méridien "vaisseau de conception" au point 12 : CHU-KAN,)

Médications.

Un diabétique doit continuer ses injections d’insuline à son dosage habituel pendant les deux premières semaines d’alimentation macrobiotique. Au fur et à mesure que l’état du pancréas s’améliorera, sa capacité naturelle à sécréter l’insuline reviendra peu à peu, et durant cette période le malade pourra réduire graduellement les doses d’insuline. Le patient devrait prendre conscience que ses besoins changent graduellement et ajuster en conséquence ses doses. Après la période initiale, il peut commencer l’alimentation macrobiotique standard. Si le diabète est apparu après 35 ans, il peut être guéri complètement en une période allant de 2 à 4 mois. Toutefois, le diabète juvénile est beaucoup plus difficile à guérir. Beaucoup de cas s’améliorent au début, mais après être descendues à un certain niveau (le dosage de l’insuline passant par exemple de 60 à environ 10 unités par jour), des fluctuations apparaissent. Il est très difficile de parvenir à la guérison complète chez les personnes de moins de 20 ans. 

Une cause lointaine au diabète juvénile tient à la qualité des aliments mangés par la mère au cours de la grossesse. Comme chez la plupart des gens la façon de s’alimenter est devenue de plus en plus mauvaise durant les 25 dernières années, beaucoup de bébés sont nés avec une constitution faible les prédisposant à des maladies comme le diabète.

Néanmoins, à cause de leur jeune âge, les jeunes diabétiques devraient être capables de régénérer leurs cellules pancréatiques plus rapidement que les adultes. La raison de leur difficulté à y parvenir semble tenir au fait que les jeunes ont besoin de plus d’hormones yin que les adultes, car ils ont encore à achever leur croissance. Les personnes de plus de 35 ans n’ont pas besoin de tant d’hormones yin, car leur structure physique a pu se stabiliser déjà depuis un bon nombre d’années. 


HYPER-INSULINISME 

L’hyper-insulinisme est une condition yang à l’excès dans laquelle une quantité trop importante d’insuline est sécrétée. Les symptômes sont le contraire de ceux observés dans le diabète sucré, à savoir : (1) hypoglycémie (faible teneur en sucre du sang) ; (2) fatigue ; (3) faiblesse musculaire ; (4) transpiration et soif excessives ; (5) irritabilité nerveuse, y compris angoisse et névrose, et dans les cas extrêmes (6) convulsions et coma. Si une personne qui souffre d’une telle condition tombe dans le coma, l’ingestion ou l’injection immédiate de glucose amènera un soulagement temporaire. 

Dans certains cas, l’hyper-insulinisme est la conséquence d’une dose d’insuline trop forte. C’est ce qu’on appelle le choc insulinique. Un état d’hyper-insulinisme chronique peut être dû à des tumeurs qui entourent les îlots de Langerhans, ou à une hypersensibilité des îlots quant à la teneur en sucre du sang. Des tumeurs se produisent dans cette région à cause de la présence d’un excès d’insuline qui attire divers acides gras yin qui ensuite se coagulent. Dans ce cas, le traitement médical consiste à enlever la tumeur, ou dans le cas d’une hypersensibilité, à recommander une alimentation riche en graisses et en protéines et pauvre en hydrates de carbone. Pourtant, cette alimentation est identique à celle recommandée pour le diabète qui est la condition opposée. Et cela bien sûr n’amène pas la guérison.

 Dans des circonstances normales, la teneur en sucre du sang reste à peu près constante. Les anomalies sont détectées au moyen de ce que l’on appelle le test de tolérance au glucose, dans lequel une quantité de glucose, en général 100 grammes, est donnée au malade après une nuit de jeûne. Chez une personne en bonne santé, la teneur en sucre du sang ne s’élèvera pas en général au-dessus de 150 mg pour 100 cm3 de sang. Chez un diabétique, cette teneur augmentera plus rapidement, en général au-delà de 150 mg et elle aura tendance à rester au-dessus du taux normal. Du glucose peut aussi commencer à apparaître dans les urines. Dans le cas d’hyper-insulinisme, la teneur en sucre du sang tombe souvent au-dessous de 70 mg quatre heures après la prise de glucose. 

Une personne qui souffre d’hyper-insulinisme devrait commencer l’alimentation macrobiotique standard en tenant compte des modifications suivantes : (1) le riz complet cuit sans sel avec du millet devrait être la nourriture de base ; (2) les légumes devraient être préparés avec très peu de sel et d’huile, et il faudrait choisir de préférence les légumes verts et feuillus ; (3) prendre chaque jour 2 tasses de soupe (les soupes au miso ou tamari auront une saveur légère) ; (4) parmi les légumineuses, choisir plutôt les variétés plus yin, comme les lentilles, les haricots de soja et les haricots noirs ; (5) dans l’ensemble, les préparations culinaires devraient être plus yin. 


L’HYPOGLYCÉMIE.

Préférez le riz et le millet. Prenez 50 % de chaque, et une tasse de soupe au miso épaisse, chaque jour. Faites cuire vos légumes assez longtemps, sauf deux ou trois fois par semaine où vous les cuirez plus légèrement (pour éviter un excès yang). N’oubliez pas le potiron, les lentilles, les azukis cuits avec des algues (wakamé et kombu, alternativement). Enfin, vous ferez des compresses de gingembre (10 à 15 minutes par jour) dans le dos, à la hauteur de la rate et du pancréas. Chez un enfant, l’hypoglycémie est causée par le lait sucré. Il suffit de donner à l’enfant le régime standard et de lui faire des compresses de gingembre sur la région du pancréas. 

ALBUMINURIE ou PROTÉINURIE

La maladie se localise dans la fonction des glomérules de Malpighi qui, lorsqu’on est bien portant, ne filtrent que les petites molécules telles que l’eau et le sel. Si l’albumine dont les molécules sont beaucoup plus grandes que l’eau et le sel, passent librement ce filtre, c’est évident qu’il y a une dilatation des glomérules. C’est donc un excès de YIN ; produit par une alimentation trop riche en vitamine C — en potassium et en sucre. Pour guérir, mangez à l’opposé de vos habitudes. L’assiette standard et conseillée durant un ou 2 mois.

En résumé :

Le diabète et par excellence la maladie type de notre société de consommation.
Absorber des milliers de calories sans les brûler est la cause de nombreuses maladies dites de civilisation.
Cette maladie se déclare par excès de facteurs YIN. Le traitement par conséquent doit être YANG mais pas trop pour ne pas compenser par des écarts dans le YIN.

Spécifiques : Céréale, riz-millet 50/50. Haricots azukis. Légumes bien cuits. Potimaron, carottes aux kuzu, sarrasin, soba, goma-sio 1/10. Algues kombu et wakame. Pas de crudité ni de fruits crus. Régime standard.

Le traitement macrobiotique du diabète

Un diabétique devrait s’abstenir de tous les aliments indiqués comme étant trop yin ou trop yang et se contenter des aliments proposés dans le régime macrobiotique standard. Les céréales complètes en grains devraient représenter au moins 50 à 60 % de votre alimentation. Les céréales yang comme le riz rond et petit, le millet et le sarrasin sont particulièrement recommandées. Le millet contient beaucoup de vitamines B qui servent de catalyseur dans la formation d’hormones telles que l’insuline, et vous devez souvent préparer des mélanges riz - millet en parties égales ou à 1/4 de millet. Cuire les céréales avec une petite quantité de sel marin. Le gomasio devrait être un peu plus yang, peut-être dans le rapport de 12 à 1 . Prendre pas plus d’un petit bol de soupe par jour ; les soupes miso ou tamari auront une saveur légèrement salée, mais pas trop. Les soupes représenteront environ 5 % de l’alimentation quotidienne. Les légumes devraient représenter entre 20 et 25 % de la consommation journalière. Ils seront plutôt sautés à l’huile et assaisonnés avec un peu plus de sel que normalement. 

Si vous avez soif, au lieu de réduire la quantité de sel, augmenter la quantité d’huile. Employez des huiles plus yang comme l’huile de sésame ou de colza. Parmi les légumes, les légumes racines comme les carottes, bardanes et autres sont les meilleurs, mais les légumes ronds qui poussent au-dessus du sol comme les oignons et les choux peuvent également être consommés. Les légumes verts devraient être choisis selon leur forme, la préférence étant donnée à ceux qui ont de petites feuilles dures, à structure plus complexe. Les choux de Chine, les feuilles de radis (daïkon), les fanes de carottes, le cresson, le persil et autres font partie de cette catégorie. Quant aux légumineuses, elles devraient représenter 10 à 15 % de l’alimentation, la préférence étant donnée aux plus petites telles les haricots azukis et les lentilles. Les pois chiches sont trop yin pour un diabétique. Ne consommer que 3 à 4 % d’algues, mais régulièrement pour fournir un apport constant en minéraux. 

Un diabétique devrait s’abstenir de manger des fruits, même cuits. La saveur sucrée est trouvée dans le complexe polysaccharide-glucose des céréales et des légumes (courges d’automne et d’hiver, potimarron, carottes). A l’occasion, un dessert fait de haricots azukis adoucis avec du sucre de riz ou du malt d’orge peut être consommé. 

Plat spécial pour diabétique : il est composé de 50 % de potimarron (ou potiron très dur), 30 % d’azukis et 20 % d’algues kombu cuits ensemble et assaisonnés avec du sel marin. On pourra ajouter quelques gouttes d’huile de sésame après cuisson. Ce plat a une saveur sucrée et je vous recommande d’en manger une portion équivalente à la grosseur du poing à chaque repas. 
 En général, un diabétique devrait limiter sa consommation de liquides, y compris les boissons qui lui sont recommandées. Les thés de céréales grillées, comme l’orge ou le riz, sont particulièrement conseillés. Un diabétique ne devrait jamais prendre d’huile crue. 


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L’ALIMENTATION MODERNE ACTUELLE 

ALIMENTS TROP YANG À ÉLIMINER.

Beaucoup d’aliments consommés de nos jours très régulièrement sont plus yang que ceux conseillés dans le régime standard. Ces produits, pris chaque jour par la plupart des gens, sont : 
– les œufs
 – la viande (bœuf, porc, mouton et autres) 
– la volaille (poulet, dinde et autres)  
– les fromages (surtout les plus salés). 
– le sel. 
Le sel est souvent utilisé comme conservateur pour éviter la putréfaction de la viande et autres produits animaux. Par exemple, le jambon, le bacon, les hot dogs, etc... sont souvent conservés de cette façon, le sel étant souvent ajouté après cuisson. Quand le sel n’est pas employé, des produits chimiques sont ajoutés pour prévenir la putréfaction. Ils ont un effet antagoniste ou yin. Si nous consommons des produits comme ceux-là régulièrement, nous avons tendance à prendre trop de sel.


ALIMENTS TROP YIN A ÉLIMINER 

Les aliments suivants, tous consommés régulièrement, sont plus yin que ceux conseillés dans le régime standard :
– les produits chimiques (additifs, pulvérisations, fertilisants, drogues, médicaments, etc...) 
– le sucre 
– le chocolat 
– le miel, le sirop d’érable et autres sucres simples 
– la saccharine et autres produits édulcorants 
– les boissons sucrées et autres préparées artificiellement 
– les fruits tropicaux ou semi-tropicaux (oranges, pamplemousses, bananes, ananas, mangues, papayes, etc...) 
– les légumes d’origine tropicale ou semi-tropicale (pommes de terre, tomates, aubergines, avocats, etc...) 
– les légumes acidifiants (asperges, épinards, betteraves, courgettes, poivrons verts et autres) 
– les vinaigres artificiels fabriqués industriellement 
– les produits laitiers fabriqués industriellement et traités chimiquement, comme le lait, le beurre, le fromage (fromage blanc, fromage à la crème et autres), les yoghourts 
– les produits à base de farines blanches ou de céréales raffinées.
– les épices et assaisonnements « ketchup », moutarde, poivre, paprika, pili-pili, etc...) 
– les alcools — les thés et cafés du commerce 
– les tisanes aromatiques ayant un effet excitant, comme la menthe ou la menthe poivrée. 

L’alimentation actuelle de la plupart des gens comprend des aliments de ces deux catégories. Si nous mangeons des aliments de l’un de ces groupes, nous sommes automatiquement attirés par des aliments de l’autre groupe. Tout individu équilibre yin et yang, mais dans la plupart des cas, cet équilibre est maintenu intuitivement sans attention ni conscience. Cependant, les aliments énumérés ci-dessus sont très difficiles à équilibrer. Après avoir mangé pendant 10, 20 ou 30 ans des aliments de ces deux catégories, votre condition deviendra soit excessivement yang, soit excessivement yin, ou les deux à la fois. En général, une alimentation de ce type amène un état de déséquilibre chronique très chaotique. 

Parmi les aliments qui font partie du régime standard, aliments plus équilibrés vers le centre, certains créent un état légèrement acide, alors que d’autres produisent un état légèrement alcalin. Dans l’ensemble, une alimentation de ce type engendrera et maintiendra une qualité du sang très faiblement alcaline. 



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Gérard Wenker - 20 novembre 2016


















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